MA DAME PARIS/ Waacking dance / "Touch my body"

Waacking

Cette danse narrative se caractérise par le travail des bras, les poses, l’émotion, le personnage et la musicalité. Le travail des bras (le Waack) se décrit par des mouvements circulaires rapides, précis, forts et fluides dans la partie supérieur du tronc, et se combine à des mouvements de jambes variés ainsi que du groove.
Le Waacking a commencé dans les années 1970 à Los Angeles dans les clubs fréquentés majoritairement par des latinos, des afro-américains et des personnes issues de la communauté LGBTQ+. La musique sur laquelle le Waacking était originalement pratiqué est le disco. Cette danse est stylistiquement influencée par les personnages hautement animés du cinéma muet d’Hollywood, des films en noir et blanc, du Art Déco et des Drag Queens. Le nom “Whacking” fût adopté (provenant de l’onomatopée “WHACK”, qui représente l’action de frapper) puis finalement Waacking.

Cette danse narrative se caractérise par le travail des bras, les poses, l’émotion, le personnage et la musicalité. Le travail des bras (le Waack) se décrit par des mouvements circulaires rapides, précis, forts et fluides dans la partie supérieur du tronc, et se combine à des mouvements de jambes variés ainsi que du groove. Dans les années 1970, le Waacking a été popularisé par sa présence à l’émission “Soul Train”, ce qui a fait circuler cette danse de Los Angeles à New York et puis dans le monde entier. Le SIDA ayant dévasté cette communauté en provoquant la mort de presque tous les pionniers de cette danse, il n’y avait pas beaucoup d’initiateurs pour propager cette danse, sa popularité a donc commencé à s’estomper pendant les années 1980 et 1990. C’est par l’initiative de Brian “Footwork” Green que cette danse a resurgi dans les années 2000. C’est lui qui poussa Tyrone “The Bone” Proctor, désormais un des seuls pionniers de Waacking toujours actif, à enseigner les rudiments de cette danse à travers le monde.